Pulsions roses, peinture cathodique, 2012
Guerre et sexe semblent se mêler quotidiennement dans les guerres moyen-orientales et africaines de notre époque plus que jamais. Ces pulsions agressives de vie et de mort résistent à l'idéal de la modernité, donnant raison à Michel Maffesoli, comme si le fond archaïque du ça social revenait à la surface de notre fatalité postmoderne *.
C'est pour moi une nouvelle étape dans un cheminement qui a pris cinq dizaines d'années, qui est passé, depuis 1970, par la déchirure et l'hygiène de l'art, l'art sociologique, les signalisations imaginaires, la Pharmacie Fischer, le bureau d'identité imaginaire, le développement du concept de mythanalyse, abordé dans le dernier chapitre de "L'Histoire de l'art est terminée".
Une réflexion théorique publiée en 2000: "Mythanalyse du futur" et poursuivie dans une série de livres portant sur l'imaginaire du numérique : "Le choc du numérique", "CyberProméthée", "La planète hyper", élargie avec "Nous serons des dieux", "La société sur le divan", "Québec imaginaire et Canada réel". D'autres livres vont paraître, qui attendent chez l'éditeur.
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* Michel Maffesoli, Homo eroticus, CNRS éditions, 2012
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