tout ce qui est réel est fabulatoire, tout ce qui est fabulatoire est réel, mais il faut savoir choisir ses fabulations et éviter les hallucinations.

mercredi, avril 16, 2014

Enregistrement de la Société internationale de mythanalyse



C'est aujourd'hui, 16 avril 2014, que j'ai enregistré officiellement  la Société internationale de mythanalyse - International Society of Mythanalysis au registraire des entreprises sans but lucratif du Québec. Qui vivra verra si elle permettra le développement d'un dialogue entre spécialistes des mythes actuels que j'en espère, conformément aux intentions que j'avais soulignées à Paris le 25 avril dernier, lors d'une réunion - la quatrième, je crois - de la vaillante Ligue des mythographes extraordinaires, proposée par Christian Gattard. C'est alors que s'était déclaré un accord général par rapport à ma proposition. Il s'agit maintenant de constituer un bureau, de créer un site web d'échanges, et d'organiser les premiers colloques ou séminaires internationaux, notamment à Montréal et à Paris, puis, si possible dans d'autres pays.

La foi dans les mythes athées



Les mythes inspirent la foi. On le voit dans les religions, mais cela vaut aussi pour les mythes «athées», si je puis dire, tels que la Raison, l'Histoire, le Progrès.
Les mythes auxquels on ne croit plus passent au rayon des mythologies. La mythologie n'éveille plus aucune foi, précisément parce qu'elle est obsolète et n'a plus force mythique actuelle. C'est le cas de la mythologie chrétienne aux yeux des athées, comme de la mythologie grecque pour les chrétiens d'aujourd'hui. La mythologie chrétienne apparaît alors pour ce qu'elle est : un ensemble de croyances, avec ses temples et ses rituels,ses sacrifices et ses promesses, ses prêtres et ses fêtes, ses bien- et ses méfaits, aussi complexe et puissante que les mythologies égyptienne ou inca. Nous sommes nombreux à y avoir été initiés par le catéchisme obligatoire dans les écoles.